L’homme pour l’homme.
"Comme une étrange ressemblance
Même douleur, même peine" (Renaud, Rouge Sang)
Si l’homme était un loup pour l’homme,
Il affronterait
ses craintes
Ou fuirait avec
sagesse,
Sans traîtrise ni
bassesse
Sans cruauté, ni
faiblesse.
Si l’homme était
un ours pour ses semblables,
Il apprendrait la
retraite en secret
Sans donner son
miel aux pourceaux.
Il serait un épicurien
solitaire
Parmi le silence
et la grandeur.
Si l’homme était
un lion pour ses pairs
Il serait un roi
sans honneurs,
Ni pouvoir, ni
couleurs
Mais dont la
justice serait exemplaire
Et intacte la candeur.
Si l’homme était
un chat pour autrui
Il serait un
maître juste et silencieux,
Jamais traître à
son milieu
Et dont l’énergie
bénéfique
Ferait bouger les
statiques
Si l’homme était
un chien pour les siens,
Il les accepterait
tous
Mais serait
territorial et respectueux,
Pliant sans
jamais rompre,
Avec loyauté et
noblesse.
Hélas !
L’homme est bien
un homme pour l’homme :
La cruauté est
son apanage,
Spécialiste du
carnage.
L’argent modèle
une bête
Dont on ne voit
que le plumage.
Tgna, 2012.
L'homme pour l'homme, 1ère version.
Tgna, 2012.
L'homme pour l'homme, 1ère version.
Si l’homme était un loup pour l’homme
Il serait féroce sans cruauté,
Il respecterait les formes,
Il serait ferme par nécessité.
Si l’homme était un lion pour ses congénères,
Il saurait comment commander.
Il serait dur mais sincère
Face à la meute enragée.
Si l’homme était un ours pour autrui
Il garderait silence,
Jamais ne ferait allégeance,
Sa solitude serait un ami.
Si l’homme était un chien pour les siens
Il serait capable de pardonner
Et d’établir de durables liens
Une fois son territoire marqué.
Si la mante tue son amant,
Si l’araignée mange sa mère,
Le sadisme est absent
De ces actes mortifères.
L’homme est un homme pour ses semblables
Nulle comparaison n’est valable.
Seul l’humain a le pouvoir
De haïr
et d’anéantir l’espoir
Tgna, 2005.
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