domingo, 11 de septiembre de 2011

No woman's land


No woman’s land.                           
Suis-je de la cité médiévale                    
Où le fleuve argent scintille,
Dont débordent les berges verdoyantes,
Où les saules pleurent et plient,
Où, faute de navires, on voit des péniches ?

Viens-je de là
Où les clochers sonnants et anciens beffrois m’émeuvent,
Où je crois apercevoir le mirage
D’un bourg mystérieux sous la brume ?

Suis-je de la cité romaine
Où la grande bleue resplendit
Où le soleil dore ce qu’il frôle
Où les oliviers croissent, indifférents et secs ?

Viens-je d’ici
Où la lumière parfaite m’émerveille
Et couvre ma vie de poussière dorée,
Pareille à une oasis dans la brume ?

Je ne suis ni de l’un ni de l’autre,
Ou plutôt des deux
Qu' importe l’ombre ou la clarté,
Plat pays ou douceur catalane,
Mon foyer est dans mon cœur,
Le fleuve, dans mes oreilles,
L’oasis, dans ma tête,
L’or, dans mes cheveux,
La lumière, dans mes yeux.

Isabelle Toussaint


Photo: Isabelle TOUSSAINT

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