Je voudrais être invisible,
Et dès lors inaccessible,
Une apparition bienveillante
Ou une présence charmante.
Je voudrais être invisible
Et non pas aussi risible
Mais passer inaperçue
Quand je marche dans la rue.
Je voudrais être invisible
Et ne jamais me disperser
Et ne jamais m'éterniser
Malgré moi rester lisible.
Je voudrais être invisible
Sans trait, ni caricature
Un air de rien, invincible,
Et pour toujours en rupture.
Un air de musique
Un parfum, une saveur,
Une brillante couleur
Une brise magique.
Je voudrais être une plume
Qui écrit ces mots dévoilés,
Les emporte sous la brume
Et ce vers un ciel étoilé.
lunes, 16 de julio de 2012
domingo, 15 de julio de 2012
sábado, 7 de julio de 2012
Jamás
Jamás.
Jamás me moldearás,
Perdóname de antemano.
Jamás podré ser la dulce hada
Que te prepara un camino de rosas
Porque, la verdad, soy esteta:
No me gusta que se pise la belleza
De los pétalos de la vida.
Jamás me cambiarás,
Perdóname por favor
Por no hablar con voz tierna.
Es que, la verdad, soy justiciera:
No me gusta edulcorar la verdad
Con palabras falsas.
Jamás me mejorarás,
Perdóname ya
Pero tampoco dormirás
En mi lecho más tiempo
Que nuestros retozos.
Es que, la verdad, soy poetisa:
Mis sueños son mis musas
Y mi vigilia sagrada.
Jamás me dominarás,
Perdóname si puedes.
No puedo darte más
De lo que te doy con mi alma.
No puedo ser más mujer
O esposa
Porque, la verdad, soy una amazona:
No me gusta recibir lecciones
Para lanzar mi flecha.
Etiquetas:
amazona.,
belga,
jamás,
lengua castellana,
poesia Isabelle Toussaint
Ojalá
Ojalá.
Las fábulas de tu infancia
Te creíste
Y el amor de tus padres,
El respeto hacia la patria
Y vuestra historia de bravura.
Ahora menosprecias
Las fábulas de infancia
Ajenas
Por no ser las tuyas,
Por tener un olor, un sabor
Que no identificas.
Ojalá pudieras ver
Las mentiras de tu pasado
Y vuestra historia tergiversada
Sin juzgar a los demás.
Ojalá este mundo fuera
Un lugar donde supiéramos que
La patria cambia
La historia se reescribe
Y Dios tiene varias formas.
Ojalá supieras que lo único estable
Es la luna llena
Y que el mayor respeto por uno mismo
Es de aceptar el Dios de un corazón ajeno.
Etiquetas:
Dios.,
lengua castellana,
poesia Isabelle Toussaint,
tolerancia
miércoles, 4 de julio de 2012
Under the sky
Under the sky
Under a Spanish sky
You overhang the sea
All is despair and night,
Your world rolls like a tide.
And you try, you try
To belong to this side
But you just don’t fit.
Don’t fight,
It’s only your pride
That wants to be right.
Under a Scottish sky
You stand upon your cliff
Mourning is not your morning.
Let your monsters sleep
In the lake of their grieving
And you try and you try
To belong to this side
But you just don’t fit.
Don’t fight,
It’s only your pride
That wants to be right.
Under every sky
I wish you to find your place
I wish you to swim in your lake
Hope you paint your forest
Full of joy and willows,
Full of heather and peace
Where the oaks are solid
And you gaze into the clearing.
Wish the voices of your past
Help you to see the light.
Hope the sound of the pipes
Makes you feel the love in your life.
And you try and you try
To belong to this side
But you just don’t fit.
Don’t fight,
It’s only your pride
That wants to be right.
Etiquetas:
cliff,
friend,
grieving,
Isabelle Toussaint,
lake,
monsters,
poetry in English,
pride,
Scotland,
Spain,
Under the Sky
lunes, 2 de julio de 2012
Précisions sur la burqa.
La
polémique de la burqa ayant fait et faisant encore rage parmi les Occidentaux, je
tiens à spécifier quelques points que je considère importants.
J’ignore
quoi penser de ces femmes grillagées d’Afghanistan (ou d’ailleurs) et je compatis
réellement à leurs douleurs.
Cela dit,
je voudrais aussi préciser qu’il est toujours préférable et sage de remonter à
l’origine d’une coutume avant de la critiquer tout à trac.
Ce vêtement
aurait été porté à l’origine en effet autant par les hommes que par les femmes
en raison des circonstances climatiques des pays concernés et n’a, en principe, rien à voir
avec l’Islam. J’espère au moins que même les Occidentaux gavés et (pourris)
gâtés que nous sommes pouvons comprendre qu’un habitant du désert ne peut se
balader en bikini tel un touriste en quête de couleur locale.
La raison
pour laquelle les femmes le porteraient spécifiquement s’expliquerait également
par le fait que, en cas d’attaque de caravanes, cela réduisait les rapts et
viols subis par celles-ci.
En outre et
pour ce que j’en sais, le porter en Afghanistan est aussi synonyme
d’appartenance à une classe sociale élevée.
J’ajoute
pour mémoire que cet usage est aujourd’hui très répandu depuis l‘arrivée des
Talibans. Ces extrémistes (qui ne bénéficient en aucun cas de ma sympathie)
interprètent le Coran à leur manière (nous, les Chrétiens, savons bien ce que
cela veut dire, nous le pratiquons depuis des siècles avec la Bible) et l’imposent de
façon plus ou moins générale, aidés en cela par les Occidentaux : leur
régime de terreur s’exerçant grâce aux
Etats-Unis.
Donc, je
résume et corrigez-moi si je me trompe: c’est une tenue non religieuse au départ, utilisée dans
un but pratique et qui dénote parfois un
certain niveau social qui a été
finalement convertie en une tenue
religieuse imposée par un groupe de fanatiques
promus et financés par l’Occident.
Cherchez l’erreur…
Je ne suis
pas une spécialiste de la culture arabe ou musulmane mais étant donné
l’ignorance qui entoure le débat, je prends plaisir à préciser ces notions et
je me demande sérieusement pour quoi si peu de gens (à ma connaissance) sont
capables de parler de ce sujet sans avoir une vue un tant soit peu plus ample.
Vous me
direz que la burqa est aujourd’hui inutile dans la plupart des régions où il
est encore utilisé. Je vous répondrai que vous avez sûrement raison. Chacun est
en fait libre d’apprécier ou non une tenue, un tatouage, un bijou ou un usage
et, là où le bat blesse, c’est lorsqu’on est obligé de porter quelque chose
qu’on n’aime pas.
Rentrez
donc les chiens, la chasse est finie ! Mais la burqa c’est bien plus que
ça… notamment parce que l’on associe à la soumission ignoble de la moitié de la
population par l’autre mais surtout parce que c’est une merveilleuse excuse
pour critiquer impunément les musulmans.
En effet,
critiquer les arabes est aujourd’hui (ô miracle!) considéré comme du racisme.
De même, mépriser l’Islam est taxé d’intolérance (j’en suis ravie). Il faut
donc bien que la mauvaise foi se dissimule quelque part où il y a de la place… le
chador étant trop petit, le turban pas assez imposant, dans la burka, par
exemple ?
Suscribirse a:
Entradas (Atom)