Je veux bien faire la belle
Mais pas dormir au bois,
Je veux bien être reine
Mais pas l'ombre du roi"
Zazie, À ma place.
Je ne suis pas une Demeter,
Encore moins une infirmière
Capable de changer des draps
Ou bien de bercer dans mes bras.
Je ne suis pas une Pénélope
Qui, entre pensées interlopes,
Tisse et détisse un linceul
Et puis attend toujours seule.
Je ne suis pas une Junon
Une bague au doigt n'ai point.
De fait et quant à l'union,
Seule la robe me convient.
Je ne suis guère une muse
Non plus une femme trophée
Las, je n'inspire, Méduse,
Que certains chants désenchantés.
Je ne suis pas l'Eve d'Adam,
Pomme à croquer à pleines dents,
De lui une pauvre moitié,
Et de sa côte arrachée.
Je préfère de loin Minerve
Qui souvent les mâles énerve,
Et Diane la chasseresse
Qui, hélas, parfois blesse.
Je préfère de près Lilith
Diablesse toujours en fuite,
Ou pour quoi pas Boudicée
Guerrière et bafouée.
Et voilà donc mon panthéon:
Jamais ne chante à l'unisson.
Peu me chaut vos lamentations,
Ne suis pas poupée de chiffon.
jueves, 8 de noviembre de 2012
domingo, 4 de noviembre de 2012
Grâce.
Merci d’avoir lu en cachette
Pour je puisse lire libre.
Merci pour cette passion
Des pièces remplies de livres.
Merci pour l’amour des animaux,
Il n’en existe pas de plus sincère.
Merci de m’avoir montré que les amazones
Doivent avoir leur coin secret.
Merci pour ce jardin magique
Et cette maison biscornue.
Merci de m'avoir montré
Qu'une femme ne doit pas être au foyer.
Merci de m’avoir appris que le savoir
Qu'une femme ne doit pas être au foyer.
Merci de m’avoir appris que le savoir
Est plus important que l’avoir.
Merci pour le bon grain,
Que le vent emporte l'ivraie.
Que le vent emporte l'ivraie.
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